50 ans après l’interdiction du DDT, un pesticide nocif pour les oiseaux, des rapaces ont fait leur réapparition en Île-de-France, une bonne nouvelle pour la nature et le climat.
La dernière édition par WWF du rapport annuel « Planète vivante » le montre : les populations de vertébrés sauvages ont décliné de 73 % depuis 1970. Concernant les animaux menacés, près d’un tiers des espèces pourrait disparaître d’ici à 2070. Mais un rayon de soleil apparaît dans ce ciel bien nuageux de la biodiversité.
Plusieurs espèces de rapace ont été aperçues récemment dans la région parisienne : l’aigle botté, le faucon pèlerin, le balbuzard pêcheur, le milan royal… Et parce que tout s’explique en matière d’évolution du vivant : cette réapparition est la conséquence de l’interdiction du pesticide DDT dans les années 1970.
À l’époque, les conséquences de son utilisation avaient eu des effets désastreux sur les rapaces en provoquant « des problèmes de mortalité des embryons ou des œufs, trop fragiles », comme l’a précisé Frédéric Malher, membre de la Ligue de protection des oiseaux auprès de nos confrères de TF1. Il aura donc fallu attendre plusieurs décennies pour voir le retour des rapaces !