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Ile de France - Page 2

  • La ville de Grigny porte plainte contre Zemmour pour diffamation envers une collectivité publique

    A partir de ce jour se tient au TGI de Paris le procès intenté par la ville de Grigny contre Eric Zemmour.

    Sur l’antenne de BFMTV, le 10 novembre 2016, dans le cadre d’un débat qui l’opposait à Raphaël Glücksmann, Eric Zemmour déclare à propos de Grigny et plus particulièrement du quartier de la Grande Borne : « on a parlé de la Grande Borne à Grigny tout à l’heure, on a parlé du quartier de la Grande Borne… Qu’est-ce que c’est ? Ce n’est pas la France, c’est une contrée l’on n’est plus en France, où il y a un régime étranger qui s’impose, où la police française ne rentre plus, où la loi de la République ne s’applique plus, et où l’on est sous une loi qui mélange la loi des caïds et la loi islamique (…) »

    La ville a porté plainte pour diffamation envers une administration publique.

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  • Le maire, dernier rempart social

    Élections municipales. Après un mouvement des gilets jaunes qui a souligné une profonde crise sociale et une séquence électorale actant le divorce entre une partie des Français et leurs représentants, l’échéance de mars 2020 est-elle le bon espace pour réconcilier citoyens et politique ?

    La crise de confiance dans le monde politique, mise en lumière par le mouvement des gilets jaunes à l’automne dernier, n’épargne aucun élu… ou presque. Les catégories populaires notamment, à la base de la contestation contre la hausse des taxes sur le carburant – vite élargie à la cherté de la vie, aux questions démocratiques, etc. – ne les mettent pas tous sur le même plan.

    Car, si la dernière séquence, les élections européennes, a encore une fois fait la part belle au dégagisme et profité au Rassemblement national, celle qui se profile, la plus appréciée des électeurs, notamment parce qu’elle s’intéresse aux sujets du quotidien, pourrait réserver quelques surprises.

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  • Ile de France : Grève au grand jour pour les travailleurs de l’ombre avec le soutien de la CGT

    Douze mouvements de sans-papiers ont éclaté hier en Île-de-France pour exiger leur régularisation et dénoncer l’impunité patronale dans un contexte de débat nauséabond sur la politique migratoire. Certains ont déjà obtenu gain de cause.

    Coup de chaud pour les employeurs de sans-papiers franciliens. Hier, à l’initiative de la CGT, douze piquets de grève ont pris forme simultanément à Paris, en Seine-Saint-Denis et dans les Hauts-de-Seine pour régulariser ces travailleurs exploités. Salariés de grandes enseignes comme KFC ou de simples restaurants, femmes et hommes de ménage de l’UGC Ciné Cité Bercy, du Campanile mais aussi forçats de l’intérim, tous ont cessé leur activité afin d’exiger un emploi légal.

    Un mouvement d’une ampleur inédite depuis les grandes luttes de régularisation entre 2008 et 2009 qui avaient abouti à des milliers d’obtentions de Cerfa. Dans ce contexte de repli identitaire, avec le débat sur l’immigration lancé par Emmanuel Macron, la contre-offensive monte donc d’un cran. Marilyne Poulain, responsable confédérale du collectif migrants de la CGT, rappelle que « le patronat a tous pouvoirs d’accompagner une régularisation, ou pas. Souvent, il n’a pas d’intérêt à le faire. C’est aussi le bon moment pour redire que les travailleurs migrants contribuent au système de solidarité nationale ».

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